Le technicien d’analyses biomédicales (parfois appelé laborantin) effectue les analyses qui permettent au médecin d’établir un diagnostic, de préconiser un traitement ou d’éviter un accident d’anesthésie. Travaillant sur prescription médicale, il examine des prélèvements humains (sang, urine, selles, sécrétions génitales, tissus…). Objectif : rechercher dans l’organisme du patient la présence de virus, de bactéries, de mycoses ou de cellules suspectes. D’autres fois, il s’agit de déterminer le taux, dans le sang, de glucose, de cholestérol, d’hormones ou la proportion en globules et plaquettes… Solides connaissances en biologie-chimie exigées. Pour chaque analyse, le technicien prépare les produits, manipule les échantillons à l’aide de pipettes ou utilise des appareils de mesure électroniques. Les résultats connus, il rédige des conclusions chiffrées. Méthode, rigueur et précision sont de mise. Automatisation des procédés oblige, le technicien passe plus de temps devant un écran que sur sa paillasse.

Il exerce surtout dans les laboratoires privés, les instituts de recherche ou les centres de transfusion, le plus souvent avec des horaires réguliers. En revanche, s’il travaille en milieu hospitalier ou médicalisé (c’est là que les possibilités d’évolution et les salaires sont les plus attractifs), il est soumis à des gardes, la nuit, les dimanches et jours fériés.